Revêtement de façade de classe de réaction au feu B : qu’est-ce que c’est et quels sont vos choix ?

La sécurité incendie est un critère essentiel dans le choix d’une façade. Elle est imposée par la législation, mais elle permet surtout de protéger les habitants et les usagers d’un bâtiment. Que vous construisiez un immeuble résidentiel, une école ou un établissement de soins, la bonne classe de réaction au feu peut faire la différence entre un sinistre limité et une véritable catastrophe.

Dans cet article, nous expliquons ce que signifie la classe B, dans quels cas elle est obligatoire et comment allier sécurité incendie et esthétique grâce au choix de matériaux adaptés.

Classes de réaction au feu A, B et D pour les façades

Lors de la construction ou de la rénovation d’une façade, la sécurité incendie joue un rôle central. Aux Pays-Bas comme dans l’Union européenne, les classes de réaction au feu – A, B et D – indiquent dans quelle mesure un matériau contribue à la propagation du feu (norme EN 13501-1).

• Classe A : incombustible (ex. brique, béton). Ne contribue pas à la propagation du feu.
• Classe B : contribue très peu à la propagation du feu.
• Classe D : contribue de manière limitée à la propagation du feu.

Quelle classe de réaction au feu est obligatoire pour un revêtement de façade ?

• Jusqu’à 10 mètres de hauteur : au minimum classe D.
• Bâtiments plus hauts ou accueillant du public (écoles, immeubles résidentiels, hôpitaux, maisons de retraite) : la classe B est souvent obligatoire.
• À partir de 50 mètres de hauteur : seule la classe A est acceptée.

Classe B pour les façades en bois

Pour atteindre la classe B, les façades en bois sont généralement traitées avec des retardateurs de flamme (souvent à base de sels phosphatés).

Problème : ces traitements sont sensibles au lessivage par la pluie, ce qui réduit leur efficacité au fil du temps. Pour maintenir la protection, le bois doit alors être peint, nécessitant des travaux de peinture réguliers tout au long de sa durée de vie.

Yoroi : classe B sans produits chimiques

Il existe une alternative durable et sans imprégnation chimique : Yoroi de Zwarthout | Shou Sugi Ban. Ce bardage est fabriqué en MOSO® Bamboo X-treme® (bambou à très haute densité) puis carbonisé. Lors du processus, les fibres externes sont brûlées en surface, créant une couche de carbone dure et résistante.

Résultats :

• En cas d’incendie, la lame ne s’embrase pas mais se consume lentement, comme du charbon de bois.
• Contribution quasi nulle à la propagation du feu, sans additifs chimiques.
• La couche noire de carbone est résistante aux UV : la couleur noire profonde reste intacte, sans peinture.
• Testée selon la norme EN 13501-1, la lame Yoroi obtient une classification B-s1,d0, très proche de la classe A.
• Aucun entretien requis : plus besoin de repeindre ou retraiter.

Les avantages de Yoroi en classe B

• Classe B-s1,d0 sans imprégnation
• Aucun entretien nécessaire
• Couleur noire profonde et durable
• Longue durée de vie
• Aspect haut de gamme

Conclusion

Choisir un revêtement de façade ne se limite pas à l’esthétique : c’est aussi un investissement en sécurité et en durabilité. Avec Yoroi de Zwarthout | Shou Sugi Ban, vous bénéficiez d’un produit qui:

• répond aux exigences strictes en matière de sécurité incendie,
• conserve une esthétique raffinée,
• et ne demande aucun entretien.

Un choix judicieux pour ceux qui privilégient la qualité, la longévité et la tranquillité d’esprit.

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